En avril, faut que tu t'épiles

Ben oui, ne te découvre pas d'un fil....mais enlève la fourrure, le beau temps pointe son nez (et les températures remontent au-dessus de zéro dirait C&T, qui est persuadé que nous vivons dans une région polaire...).

Pas de scrap pour vous aujourd'hui. En fait j'ai plein de choses à vous montrer, mais j'ai pas mal de trucs à faire côté boulot, et la préparation des fiches de travail sur "Jack et le haricot magique", les différents sons, les révisions en math, le projet danse...... Tout ça est prioritaire sur le scrap, désolée.

Enfin, prioritaire..., jusqu'à ce que je rencontre un homme immensément riche et désintéressé, tout le temps en voyage d'affaire : avec une petite rente mensuelle, je pourrais aller Chez Annie tous les jours, au Temple du scrap et sur toutes les boutiques de vente en ligne, et scraper jusqu'à plus soif. C&T ? Ben, si l'autre il est en voyage d'affaire.......... Immoral ? Comme vous y allez : le jour où j'aurai une scraproom de 50 m² je suis sûre que vous viendrez y faire des crop sans scrupules.

Mais cessons de rêver, pendant que je bosse, je vous envoie à quelques kilomètres de Tokyo. Bon voyage !

"Mercredi 15 août 2007
Kamakura
Aujourd’hui nous retrouvons Nicolas pour aller à Kamakura, station balnéaire à 1h au sud de Tokyo, pour voir un temple et aller à la plage. Enfin, pour que Nicolas et Sofiane (alias Imotep, cf La momie, cf Astérix et Cléopatre) aillent se baigner, parce que Ben, Jean-Marie et moi, ça nous tente beaucoup moins (entre autre à cause de la couleur rose vif de mes bras, cachés sous une tunique à manche longue que je n’ai pas envie de retirer sur le sable, même si l’idée de piquer une tête dans le Pacifique est séduisante).

Arrivés sur place, nous commençons par manger (ça devient une habitude) dans une chaîne de fast-food japonais, très quelconque, où nous voyons deux Français se comporter en « bons » Français, c’est-à-dire en se refusant à trier les déchets et en laissant tout simplement leur plateau sur place. C’est tellement difficile de soulever le couvercle d’une poubelle pour savoir ce qu’il faut y jeter… Nous allons ensuite jusqu’au temple, en passant sous une longue allée bordée de cerisiers qui doit être magnifique au printemps. Je repère même un magasin de tissu pour maman. Le temple est sympa, mais somme toute assez semblable à celui d’Asakusa ou de Meiji, pour nos yeux profanes. Il y a le traditionnel mur de jarres de saké, donations de grandes sociétés et de grands mécènes au monastère, et il y a même des packs de bières Asahi cette fois !

Nous descendons la longue rue droite qui mène à la plage. On y croise beaucoup de jeunes bronzés, en caleçon de plage, avec surf sous le bras…, une population très différente de celle que l’on croise tout les jours dans le métro, moins policée aussi. Un autre visage du Japon. Nous déposons nos 2 lézards d’un jour et allons boire un verre au frais, pour fuir la chaleur écrasante. On est un peu raplapla et on traîne sous la clim. Du coup lorsqu’on repart pour aller voir le buddha géant, on a beau marcher au même pas dynamique que Ben, c’est un peu tard. Du coup, on flane un peu dans cette petite rue tortueuse, on revient vers la gare de Kamakura pour attendre les 2 garçons et on trouve un joli magasin Ghibli où on fait une razzia. Un beau souvenir.

Et voilà ce que j'ai vu dans un magasin de souvenirs et de cartes postales...

Le soir, encore une découverte : Nicolas nous emmène au 8ème niveau (c’est-à-dire 7ème étage puisqu’il n’y a pas de rez-de-chaussée au Japon) du magasin Yodobashi, une sorte de FNAC-Darty-Vieux campeur géant. Là, il y a 23 restaurants, ce qui permet facilement de choisir en regardant les plats en résine dans les vitrines. Notre choix se porte sur un restaurant d’Okonomiyaki, des sortes de crêpes-râpées, bizarres, mais assez bonnes. Elles sont cuites sur des plaques chauffantes et la préparation à elle-seule vaut le coup d’œil. J’ai fait un ou 2 films histoire d’avoir au moins les couleurs et les bruits, à défaut d’avoir le goût et les odeurs."