Post...hume

Voici la seconde page victime du raz-de-marée siroptique (pas cirrhotique) du dernier week-end (voir post précédent). J'ai déjà du mal à trouver une photo de moi regardable, encore plus à la scraper, alors pour une fois où le résultat final avait grâce à mes yeux... En plus, vous avez vu, je mets des fleurs maintenant ! Bon, actuellement leur couleur a joliment déteint sur la page de fond, mais c'est l'intention qui compte...


Décidemment, ce kit "making memories" m'a inspiré. Mais peut-être dois-je voir un signe dans cette catastrophe... je dois arrêter le scrap ? C'est ça le signe ? Non mais ça va pas !!!
(Je crois que la première photo s'affiche en grand si vous cliquez dessus... Je ne sais ni si ça marchera si c'est vous qui le faites, ni comment je suis arrivée à ce résultat, si résultat il y a...)

Bonne fête Maman !

Voici une page faite jeudi à partir d'une photo prise lors des 90 ans de ma Grand-Mère, en mai 2007. De gauche à droite : ma maman, sa maman, la soeur de ma maman.



Papiers (bleu et à fleurs) et bouton making memories, carton ondulé blanc, encre rose pretty color 36 et encre blanche color box, papier kraft.


Eh oui, elle était sympa cette page. J'ai un peu calé dessus, je l'ai laissé dormir dans un coin en revenant la voir de temps à autre pour modifier un ou 2 trucs, jusqu'à ce qu'elle me plaise vraiment. Et plus je la regardais, plus je l'aimais...


Pourquoi j'en parle à l'imparfait ? Parce qu'elle est morte !!!
Ce matin, à 8h05, elle a succombé sous les gouttes assassines de sirop framboise-cranberry 0% de sucre et de calorie. Dans ma hâte de sauver la malheureuse, j'ai contaminé la page que j'avais faite la veille. Résultat mes encres se barrent, les fleurs déteignent, le papier gondole... C'est la cata. Heureusement que je les avais prises en photo avant...
Je me demande si je vais les refaire. Ca vous est déjà arrivé ? Vous avez fait quoi, vous ? Vous les avez re"créées" ou vous les avez laissées tranquillement reposer au fond de votre mémoire ?

Bref. Pas très grave tout ça. Ca m'apprendra à ranger mes affaires de scrap (si j'avais un bureau aussi...). Mais c'était l'occasion toute trouvée pour souhaiter une bonne fête à ma maman, qui verra peut-être cette page avec l'aide de mon père, parce que l'informatique et elle...

Bonne fête maman !

Nikko

J'ai attrapé hier une scrapalgite aïgue. Mais je n'ose pas aller chez mon médecin préféré : ce n'est pas qu'il soit incompétent, mais il, enfin elle, est frappée du même mal. La fièvre ne ferait que s'amplifier, d'autant qu'il s'agit de la même souche virale.
J'ai fait une 30x30, pas finie parce que le petit journaling est moche et qu'il faut que j'emprunte la déco de Toga (à mon médecin, justement) pour l'arranger. J'ai commencé une autre page, mais je n'arrive pas à trouver les bonnes feuilles de la bonne couleur, et comme je ne veux surtout pas mettre les pieds dans un magasin de scrap pour ne pas succomber à la tentation, il va falloir patienter...
Alors, une presque dernière fois, je vous emmène au Japon, pour une de nos plus belles journées, une des plus mémorables en tout cas.


"Lundi 20 août
Nikko
Aujourd’hui, nous allons à Nikko. Tout ce que j’en sais, c’est que c’est un temple à 2 h de Tokyo. Honnêtement, j’ai un peu la flemme. Mais Ben dit que c’est un endroit qui vaut le détour, alors nous ferons le détour.
Nous voilà parti, pas très tôt (oh !?) pour aller prendre un train, oui, oui, un train, pas un métro. Les distributeurs de tickets sont à écrans tactiles, comme dans le métro, mais cette fois on laisse faire Ben parce qu’il faut répondre à plein de trucs en japonais (j’vous jure).

Nous voilà partis ! Ben va sagement demander la permission au contrôleur si on peut se mettre tous les 4 à côté alors que nos numéros de place sont éparpillés dans le wagon. Les paysages changent, quartiers résidentiels, villages, rizières, bananiers…
Ben a dit que les sièges pouvaient pivoter pour être toujours dans le sens de la marche, et Jean-Marie passe 10 minutes couché sous les sièges pour trouver comment faire, sans succès. On est ingénieur ou on ne l’est pas.
Le trajet est un peu long, mais Jean-Marie finit par s’endormir, Ben et moi écoutons de la musique et Sofiane joue sur sa PSP. Les wagons sont nickels, évidemment, et le contrôleur, qui ne passe que pour vérifier qu’on ne s’est pas trompé de place (dixit l’annonce faite au micro), fait une petite courbette de salut à chaque fois qu’il entre dans le wagon.
Oui, je confirme, le Japon c’est vraiment une autre planète !

(Le journaling dit : "Lundi 20 août. nous avons pris le train à Tokyo. 2h plus tard, nous voilà à Nokko, un temple niché dans la forêt. Nous prenons le temps de manger (il est 15h). Pendant qu'il pleut à verse. 1h plsu tard, quand nous sortons, le soleil est revenu et donne au paysage un aspect fééroque. Ben regarde la pluie tomber.")

Arrivés à Nikko, une fois de plus, la question cruciale de la nourriture se pose : est-ce qu’on mange tout de suite à la gare, ou est-ce qu’on monte en direction du temple ? Ben dit qu’il y en a pour 10-15 minutes de marche et qu’il y a, c’est sûr, des resto avant d’arriver au sanctuaire.
Mais Ben ne doit pas savoir qu’il y n’y a que 60 secondes dans une minute, ou alors il pense que tout le monde marche, comme lui, à 6,5 km/h (ça n’a l’air de rien, mais c’est très rapide).
Bref, ce qui paraît être un problème énorme quand mes petits hommes ont le ventre vide, finit par trouver une solution toute simple dans un resto situé au pied du sanctuaire (comme l’avait dit Ben), pas très bon mais très cher. Et pendant que nous mangeons, une pluie torrentielle s’abat sur la ville : la seule pluie des 20 jours de voyage, qui arrive à point nommé pour rafraîchir l’atmosphère avant l’ascension vers le temple et donner à la forêt qui l’entoure un aspect féerique digne d’un décor de Miyazaki.

Que dire du temple de Nikko ? Allez-y ! C’est … C’est… Effectivement, ça vaut le détour. Et j’y retournerais volontiers à d’autres saisons pour voir la forêt sous un autre jour. Journée superbe (et sportive : 200 marches à gravir) et hors du temps, loin de la ville. Mais je ne suis pas fâchée de rentrer à Tokyo le soir : cette ville me manque déjà !"

Montée en grade

Qui l'eut crû ? Une copine m'a demandé de l'initier au scrap. Moi. Eh oui, tout arrive. Voilà le résultat de cet après-midi détente : une page simple mais efficace, très réussie pour une première, et qui, je crois, correpond assez bien à ce qu'elle voulait faire avec cette photo de l'anniversaire de sa fille.

Et une autre amie m'a commandé un album avec des photos de sa fille de 5 mois.
Plusieurs réponses à ma perplexité :
- mes amies sont très gentilles,

- elles sont payées en secret par quelqu'un qui a beaucoup de compassion pour mon cas,
- elles ont des goûts bizarres,
- je ne me débrouille peut-être pas si mal dans ce "truc de vieux" qu'est le scrap.

Bon anniversaire à ma Cousine Préférée (allez voir son blog, ses dernières réas sont pleines de vie !), née il y a... au moins tout ça ; le jour où Miterrand est entré à l'Elysée. Depuis, les temps ont bien changé...

Un chat sachant sucer des sushis

Ca y est : Bob le bricoleur est de retour du Sud. Et le sud... Quand tu vas dans le sud, tu es content 2 fois : quand tu y es nommé et quand tu rentres chez toi" (pour ceux qui ont vu "Bienvenue chez les Ch'tis").
Du coup, ce week-end on a encore avancé dans la cuisine : le plan de travail (sur mesure s'il vous plaît) est entièrement posé (yapluka le peindre) et on a fait une baignoire à bois. Oui. Des explications, peut-être, dans un prochain épisode.
J'ai songé un instant remplacer les paillettes par la sciure, faire des tags à la scie sauteuse, fixer les brad à la perceuse... Mais comme je suis la sagesse même, j'ai décidé d'attendre une table plus...fonctionnelle.
Et tout ça pour dire quoi ? Pour dire que je vous emmène voir une tour moche et manger des sushis... virtuels.

"Dimanche 19 août 2007
Journée tour moche.
Bon, ok, la Tokyo Tower n’est pas si moche que ça. Elle n’est pas la réplique exacte de la Tour Eiffel, elle est peinte en rouge et blanc, et surtout elle fait 30 mètres de plus, histoire de faire toujours mieux que tout le monde. Mais elle n’ est pas du tout mise en valeur sur le site où elle est, et surtout, elle a un truc immonde entre les pattes : un bâtiment marron et cubique, affreux à l’extérieur, hideux à l ’intérieur. Jean-Marie et Sofiane ne montent même pas à l’ observatoire à cause de la file d’attente et du prix (moi ? Mais il n ’a jamais été question que je monte sur ce truc à 150 m du sol !)

Le soir, fort de nos expériences « on se ballade sans Ben et sans se perdre », on se dit qu’on peut tenter le « on va manger au resto sans Ben et sans se faire empoisonner ». Histoire tout de même de limiter les risques, et pour éviter d’errer au hasard (j’ai tout de même 2 hommes à nourrir…), je propose de retourner au 8F (eighth floor) du Yodobashi, testé le 15 août avec Nicolas.
Et là, on découvre le paradis ! Un « bar à sushis » (je connais vaguement le nom japonais, mais pour ce qui est de la transcription…). Vous être assis devant un tapis roulant sur lequel défile des assiettes contenant chacune 2 sushis ou 2 makis. Vous vous servez en fonction de vos envies. Chaque assiette est munie d’une puce pour le prix (à chaque couleur correspond un tarif) et la fraîcheur des sushis, histoire que la même assiette ne tourne pas 2 h sans trouver preneur autour du resto. A la fin la serveuse se pointe avec son petit laser de poche, elle scanne la pile et le tour est joué !

Certes, Sofiane n’aime pas le poisson cru. Mais il s’est régalé de « tamago », des sushis à l’omelette. Et Jean-Marie et moi…On a fait une orgie de 16 sushis chacun (phrase à répéter 10 fois très très vite), notamment des « anago », des sushis au congre. Oui, oui, le congre que le bar abhorre, mais moi, j’adore !

Comment on dit Mickey en japonais ?

Ce n'est plus un kitchen week-end, mais une kitchen season. Vous savez ce que c'est si vous avez déjà fait des travaux : malgré toute la bonne volonté dont on fait preuve, il y a toujours un moment où les choses stagnent et ralentissent, on en a marre, et plus on en a marre plus ça traîne, plus ça traîne, plus on en a marre...

Bref. tout ça pour dire que la table de la cuisine sur laquelle je scrappe habituellement est... occupée, alors en attendant de voir mes prochaines réas, allez donc faire un petit tour à Tokyo.

"Samedi 18 août 2007
Journée Mickey. Ben est parti 2 jours pour aller faire du rafting (et un saut en élastique, mais ça, il ne le sait pas encore). Donc, programme « libre ». Nous choisissons 2 trucs hyper touristiques : Disneyland Tokyo et la Tokyo Tower, clone moche de notre bonne vieille Tour Eiffel.
Pour Disney, Sofiane arrive à se lever tôt et se préparer vite. La motivation, sans doute. On est sur place vers 10h30, sans s’être perdus en chemin malgré les 4 changements et la foule qui nous accompagne. Cette ville est décidément facile à vivre…. Ma garde rapprochée s’en donne à cœur joie jusqu’à la fermeture du parc, mais je suis moins fan des attractions où on se retrouve la tête en bas, et je me ballade beaucoup en les attendant.

Cette journée est une occasion de plus de voir la politesse et la civilité des Japonais, qui font des jolies queues de 50 m pour acheter des beignets. Et là au moins, il y a des coins fumeurs. Du coup, personne ne se planque pour fumer en mettant des mégots partout, comme en France. Tout le monde a l’air ravi d’être là, et tous ont les oreilles de Mickey, Minnie ou Duchesse sur la tête, ou un pot à pop-corn Winnie l’ourson autour du cou. Y compris les jeunes de 20 ans habillés en gothique. On voit même quelques femmes en kimono. Après le show « Pirate des Caraïbes », je vois des employés du parc dégager la route pour laisser passer le danseur principal, très encadré pour ne pas être assailli par ses fans qui crient « Jack ! » surexcitées (Il s’agit du capitaine Jack Sparrow, of course). Japonais…"

Et à 22h heures passées, après une journée à marcher, nous retrouvons le lieu où nous avons sans doute passé le plus de temps ici : le métro et ses longues rames...

Détails

Voici quelques détails de la page "Jura 2" et de la page "Vacances en famille", qui pourrait d'ailleurs s'appeler "Jura 3".

J'adore ces photos, et grâce au scrap, elles sont enfin mises en valeur.
Et voici la page "Vacances en famille".

Page de fond : heu... basic grey mais chuis pas sûre, carton ondulé, lettres découpées à la Toga et grâce au gabarit Rayher, papier kraft, pages unis sorties d'un bloc pour la Cricut.

Bon, ben voilà, plus de pages 30x30 à vous montrer... Mais j'ai des projets : quelques pages A4, un album pour le bébé d'une amie (c'est ma 1ère commande !), et un album pour la Grand-Mère de C&T :
Moi -Tu crois que ça lui plairait à ta grand-mère si je lui faisait un album de famille ?
Lui -Oh oui !
Moi (encouragée par tant d'enthousiasme) -Ah bon, tu es sûr ?
Lui - Ben oui, c'est un truc de vieux le scrap !
Moi - .....

Jura 2

Toujours en plein travaux, toujours dans la cuisine. Bref, pas le temps de refaire les photos de cette page 30x30 faite lors des dernières vacances, désolée, faudra vous en contenter (les couleurs réelles sont plus soutenues).
Le sujet, c'est toujours ces quelques jours dans le Jura en juillet 2003. Une photo de Grande Soeur que j'adore (la Grande Soeur et la photo) et des vues de Frangin n°1 avant son départ pour faire sa licence à Yokohama.

Le matériel, en vrac (je ne me rappelle plus trop...) : bazzill rouge de garance, carton ondulé, papier calque orange, papier kraft, gabarit grande lettres Rayher, tampons pétales Hero arts.

Et bientôt, je vous montrerai la 3ème page 30x30 sur le Jura.

C'est comment déjà, le prénom de M'sieur Alzheimer ?

Ce matin, à peine sortie d'un rêve débile (j'avais eu un petit garçon, je n'arrivais pas à me souvenir comment je l'avais appelé, et je me demandais comment faire pour qu'on me donne la réponse sans qu'on s'aperçoive quelle mère indigne j'étais..... Du grand n'importe quoi), je sors, bien décidée à partir le sourire aux lèvres malgré l'obligation d'aller bosser le 9 mai, lendemain du 8 mai, et donc de ne pas faire le pont.

Comme souvent, je cherche ma voiture un peu au hasard, parce que je ne me rappelle jamais l'endroit exact où je l'ai garée. Là, j'aperçois 2 camions de pompiers.
Flûte, ma voiture doit être coincée... Je m'approche... Ah, non, y'a pas de voiture entre les 2 camions... Pourtant, il me semblait bien l'avoir garée là, après réflexion.

Je m'approche encore... Non, pas de voiture. Au passage, je remarque qu'une belle maison années50 a brûlé, alors ma petite voiture moche et vieille (mais bien pratique)... Je relativise.
Je remonte la rue (et c'est pas une côte normande, ça monte vraiment !) : pas de voiture. J'inspecte la rue d'à côté : pas de voiture. Je remonte une autre rue : pas de voiture. Je redescends vers les pompiers et je demande au charmant policier qui est là s'ils n'auraient pas viré des voitures génantes pour leurs opérations.

Non. Gentil, il appelle la police municipale au cas où ils auraient fait une mise en fourrière. Pas de mise en fourrière. Là, le verdict de l'homme d'expérience tombe : "On vous l'a volé".
Quoi, ma petite-voiture-moche-et-vieille-mais-bien-pratique ? Volée ? C'est pas grave (surtout quand on voit la tête de la maison d'à côté), mais je suis surprise. "Oh non, m'assurent les hommes de loi, c'est tout à fait possible. Et ils ont cassé les vitres d'une 607 là..." Bon, adieu petite-voiture-moche-machin-bidule. Je remercie les hommes en bleu pour leur disponibilité et leur gentillesse alors qu'ils sont debout depuis 5h du mat (moi, je n'ai même pas sourcillé dans mon sommeil en attendant les sirènes... Ah oui, j'essayais de me souvenir du prénom de mon fils, forcément), et je repars faire un tour dans le quartier, histoire d'être sûre de mon coup avant d'aller porter plainte.
Je remonte la rue (...) je passe dans la rue d'à côté : illumination ! Oui, ça y est, je me souviens, je l'ai garé dans cette rue-ci ! Je descends cette rue-ci : pas de voiture. Je la remonte....Et là, que vois-je, juste là, à un endroit où je suis déjà passée 3 fois depuis ce matin : MA VOITURE !!!!!!!!
Heureusement, je n'ai pas eu à passer devant eux au volant de ma voiture fantôme...


Moralité(s) (au choix) :
1 - C'était vraiment pas une bonne idée de nous faire bosser aujourd'hui,
2 - je suis très influençable : je vois des policiers et je pense immédiatement qu'on m'a piqué ma voiture,
3 - Lily : 35 ans, c'est peut-être plus qu'on ne croit pour certains cerveaux,
4 - J'ai aussi oublié mon repas de midi sur la table de la cuisine (alors que je mange à l'école), paumé mon brouillon de commande pour l'an prochain que j'avais passé 3h à préparer et je me suis emmêlée dans les jours inscrits sur ma plaquette de médocs quotidiens (pour info "J" veut dire "jeudi" et "V" veut dire "vendredi", dingue, non ?) MAIS, je ne peux pas dire que c'était un jour sans, parce que moi, ma maison est intacte.

Un petit coup de nostalgie

Chose promise hier, chose due aujourd'hui. Voici une des pages 30x30 faites pendant les vacances de Pâques. Cette photo date de 35 ans.


AAARRRGGGHHH!!!!!!!!!!!! 35 ANS ???!!! Ben oui, ma vieille, tu vieillis !




Anyway. Elle a été prise alors que je partais à la chasse aux oeufs dans le jardin de mes grands-parents maternels. Admirez la bouille : des joues de sumo, des yeux de sumo.... Pas besoin de se demander d'où vient l'intérêt de Frangin n°1 pour le Japon.


En tout cas, je suis assez contente d'avoir réussi :
- à scraper ces papiers Gaïa, très chouettes, mais glacés et puis le noir... pas évident ;
- à oser scraper une vieille photo (ben oui, 35 ans) en noir et blanc, dont le négatif est paumé depuis longtemps, sans la bousiller (ouf !) ;
- à rompre avec le orange (bien qu'il y'en ait un petit peu) ;

- à faire une page nostalgique mais pas triste ;
- à mettre des fleurs sur une page : elles me restaient d'un kit, et depuis, j'en ai acheté "exeprès" !
Par contre, je n'ai pas pu terminer le journaling à cause d'une lettre ! Et je n'ai pas retrouvé les Rub on blancs... C'est ma nouvelle quête ! (Indiana Jones, le retour...)

(J'ai tenté le scanner : pas de reflet du flash, mais les couleurs sont moins belles. Et toujours 2 morceaux pour une page 30x30...).
Conclusion : une fois de plus je me trouve trop forte.

Oui, mais... la photo a 35 ans tout de même...

Allez, zoo !

Vendredi, j'ai enfin réussi à emmener C&T visiter le parc zoologique de Saint-Martin-la-Plaine. Si vous ne connaissez pas, ça vaut le détour. Le parc est très chouette, avec beaucoup de végétation, et il est constamment en travaux dans un souci d'aménagement et d'amélioration perpétuel pour le bien-être des animaux. Evidemment, il a un rôle conservatoire et si mes souvenirs sont bons, sa spécialité sont les cercopithèques, ces petits singes à longues queues, dont on trouve plusieurs espèces différentes dans ce zoo.

Non, je n'avais pas de bonne photo de cercopithèque : là, ce sont des oustitis.

En plus, l'ensemble des installations, cages comprises, est très propre ; et les casse-croûtes vendus sur places sont très bons et à prix corrects. Ben oui, je n'y étais qu'avec un seul enfant...heu, une seule personne, mais si vous devez nourrir une horde de gosses, ça a son importance. Les animaux n'ont pas l'air stressés (je dis ça bien que mes compétences en éthologie soient limitées) et il y a des espèces que je n'avais jamais vu ailleurs et dont je n'avais même pas entendu parler, par exemple, les binturong :

Ce nom veut dire "chat-ours" en malais et il a effectivement tout du chat quand on le voit se prélasser des heures au soleil perché de façon improbable.

Et puis il y a évidemment les gorilles, dont le célèbre Platon, 37 ans, maintenant installé dans son superbe enclos de la maison des grands singes.

Bref, une très belle journée, épuisante pour nos petites pattes, mais très agréable.

(Et peut-être que si j'ai le temps, plus tard dans la journée, je reviendrai mettre une page de scrap..)

En mai, fais ce que tu veux

Voilà 9 mois que je suis rentrée du Japon. Là-bas la saison des Sakura est terminée, c'est bientôt la fête des filles (ou des garçons, je ne sais plus) et je suis toujours partagée entre l'envie d'y retourner été 2009 (cet été, c'est le tour de mes parents et de Neveu Préféré) et la peur de l'avion. Si quelqu'un connaît un autre moyen de se rendre à Tokyo que par la voie des airs... je suis toute ouïe.

Nous voilà le 16 août 2007, plus qu'une semaine de séjour chez Frangin n°1...

"Jeudi 16 août 2007
Journée glandouille, programmée à l’avance. On est fatigué des derniers jours : beaucoup de soleil, de marche, de chaleur, et puis on a quand même du mal à se coucher tôt. Donc, aujourd’hui, lessive dans la machine à laver de Ben, exilée sur le balcon parce qu’il n’y a pas de place ailleurs, et dont la porte peut s’ouvrir à tout moment du cycle de lavage. Spécial. D’autant qu’il ne faut mettre la poudre que lorsque la machine est remplie et… de temps en temps, on oublie !

On décide de sortir en fin d’après-midi. Je retrouve avec plaisir le trajet jusqu’à la station de métro, les escalators, les rues colorées, animées et pourtant calmes, et cette lumière si particulière de la nuit qui tombe dès 18h30. Nous retournons vers Shinjuku, direction Kabuki-cho, le quartier « chaud » de Tokyo. Le seul où Ben ne me laisserait pas aller seule le soir. Mais on ne va pas dire qu’on se sente en danger pour autant, surtout à 4 avec 3 hommes (mon escorte personnelle !). Grosses berlines de Yakusa moteur allumé pour la clim’, hôtes au look facilement reconnaissable (cheveux longs, costumes sombres sur des corps androgynes).

Nous allons manger dans un Yoshinoya, une petite chaîne qui sert au comptoir un bol de riz avec viande et œuf, et autre accompagnement au choix, mais Ben, comme souvent, ne nous laisse pas le choix et commande pour nous. Tout le monde est rassasié pour 8 € à 4. Qui dit mieux !

Vendredi 17 août 2007
Journée bobo. Roppongi, autre quartier classe après Ginza. Il y a 2 grands centres commerciaux, style Part-Dieu du XVIe arrondissement, Roppongi hill et Midtown. Même les bento font plus classe (et plus cher, mais ça reste moins cher qu’un repas en France, de toute façon). Bento pour Sofiane et Benjamin et sushi + maki pour Jean-Marie et moi. Et je goûte enfin les fameuses unagi, de l’anguille, dont j’ai tant entendu parler dans « Friends » : c’est délicieux !!!

En cherchant où jeter nos poubelles après notre « pique-nique » entre les tours du centre commercial (sorte de patio chic), nous croisons une hôtesse chargée de renseigner la clientèle et qui propose de s’occuper elle-même de notre petit sac de déchets…Charmant et très japonais. Je me demande ce qui se passerait en France dans un tel cas. Rien sans doute, puisqu’il n’y a pas d’hôtesse à la Part-Dieu, et aussi parce que côté poubelle, on en trouve un peu plus.

Après avoir déambuler devant les vitrines de magasins hors de nos budgets, même si certains étaient tentant (l’Atelier, restaurant de Rebuchon je crois, boutique puma où on peut dessiner sa chaussure…) on rentre pour une soirée classique : bière Asahi, pâtes, pizza et film…
Petit tremblement pendant la nuit, mais beaucoup moins fort qu’il y a 2 nuits où les secousses ont bien duré 10 secondes. Nous l’avons tous senti (« tremblement de terre ! » est notre nouveau cri de ralliement), sauf Jean-Marie qui, même l’autre nuit, n’a rien senti.